Le CNRS n'étant pas concerné par la réduction du nombre d'emplois, nous avons donc préservé les emplois statutaires. En ETP, nous remplacerons cette année tous les départs définitifs, et pas uniquement les départs à la retraite. En plafond d'emplois, nous respecterons le nombre d'emplois statutaires, à 64 ETPT près, avec 25 000 chercheurs et ITA. En revanche, compte tenu de la masse salariale disponible, nous connaîtrons une baisse du plafond des emplois réalisés, qui passeront de 28 087 à 27 600, les 400 ETPT perdus concernant des emplois non statutaires, essentiellement des CDD.
J'en viens à la RGPP. Un audit sur les fonctions supports, mené par l'inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la recherche (IGAENR), est en cours au CNRS. Dans un souci de transparence, je me suis engagé auprès des agents du Centre à ne rien adresser à l'IGAENR sans qu'ils en soient informés. Je rencontre régulièrement les délégations régionales, les organisations syndicales et les directeurs d'unité. La RGPP soulève de fortes inquiétudes au CNRS, comme dans l'ensemble de la fonction publique. Ce que nous souhaitons, c'est améliorer notre gestion tout en veillant à ne pas être sur-administrés. De fait, la perspective de pression sur l'emploi existe.
S'agissant du collectif « Sauvons la recherche », il convient de souligner que le dialogue social au CNRS se réalise dans le cadre des instances institutionnellement définies où sont représentées les organisations syndicales.