Je pourrais en effet être votre papa, mais je vous garantis que, si c'était le cas, je n'en serais pas fier ! (Rires.) Un fils aussi infidèle aux convictions de son papa ! Non, j'ai deux fils et j'en suis fier.
Le ministre a dit que le sujet n'était pas neutre, et c'est vrai, puisque vous faites une exception unique, pour un type de trust qui, comme par hasard, correspond exactement aux activités d'un des frères du Président de la République. Je comprends que cela vous gêne beaucoup plus encore que l'affaire de Mme Bettencourt, parce que cela touche le Palais et ses dépendances.
Il ne s'agit pas du tout d'un problème technique. M. Chartier, patelin, propose, pour une fois, non de rejeter brutalement l'amendement, mais d'approfondir la question. C'est comme plonger au fond d'un trou d'eau : le plongeur ne ressort jamais. Voilà ce que propose M. Chartier : la noyade pour protéger le frère de Sa Majesté ! Il fallait que les choses soient dites et que le masque tombe. C'est ce que j'ai contribué à faire, et vous imaginez bien que nous ne voterons jamais votre texte.