Vous n'allez pas pavoiser si longtemps, monsieur Geoffroy ! Nicolas Sarkozy déclarait donc vouloir demander un effort supplémentaire aux hauts revenus du capital. Mais que faites-vous de peur qu'ils s'appauvrissent ? Vous leur mettez sur la table deux milliards d'euros supplémentaires, alors que les déficits atteignent des abîmes dans notre pays et que les difficultés à joindre les deux bouts à la fin du mois n'ont jamais été aussi grandes pour les plus modestes.
Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne électorale, prétendait s'adresser à ceux qui se levaient tôt et travaillaient dur ; il affirmait qu'il fallait taxer les plus riches. Mais, à l'arrivée, ce sont eux que vous privilégiez. Il ne disait donc pas la vérité. La vérité n'est donc pas au milieu mais sur nos bancs, tandis que l'affabulation règne de l'autre côté de cet hémicycle.
Je vous vois sourire, monsieur le ministre, et je vous comprends, mais je vous rappelle que vous n'avez toujours pas répondu à ma question sur l'imposition de Mme Bettencourt !