Il est décidément bien dommage que l'opposition n'ait pas été associée au groupe de travail qui avait été mis en place pour préparer cette réforme. Nous touchons effectivement à des sujets essentiels, des sujets très « balzaciens ». Michel Piron est parti, mais toute La comédie humaine parle de cela : la famille, la transmission du patrimoine, la transmission de la richesse, l'héritage. Je parlais tout à l'heure de Guizot, mais 1835 c'est aussi Le père Goriot de Balzac. Le père Goriot se saignait pour ses deux filles auxquelles il voulait transmettre quelque chose, mais il meurt finalement ruiné. C'était émouvant.
Pensons aussi au cousin Pons, qui aimait d'un amour sans doute un peu coupable aux yeux de certains dans cet hémicycle, si j'en crois nos débats d'hier matin, son ami Schmuck auquel il voulait transmettre son patrimoine, mais il ne pouvait pas le faire car les règles de la transmission ne le permettaient pas. Ces questions de transmission sont passionnantes. Elles sont au coeur du modèle de la société et ont inspiré l'un des plus grands écrivains du XIXe siècle.