Il n'est pas interdit d'introduire un peu d'humour dans ce débat, ni de penser généreusement à l'avenir politique immédiat du Président de la République. Il n'est pas interdit non plus d'espérer que la majorité parlementaire veuille se doter d'un certain vernis social en adoptant notre amendement.
« Il faut être absolument moderne », disait Rimbaud. En matière de fiscalité, nul doute que cela devrait vous inciter à préférer le barème progressif au taux proportionnel.
Si nous nous souvenions simplement de ce que nous avons appris sur les bancs de l'université, ce ne serait pas faire preuve d'archaïsme ou d'immobilisme. Or que nous démontrait-on concernant la TVA, impôt proportionnel par excellence ? Qu'elle était un impôt injuste. Mutatis mutandis, le raisonnement s'applique au taux proportionnel en vigueur sur les plus-values de cessions mobilières et immobilières.
Si vous adoptiez cet amendement, vous enverriez un message aux classes populaires et moyennes : « On pense à vous ! »