Monsieur le rapporteur général, j'ai vraiment beaucoup de respect pour vous. C'est donc avec beaucoup de tristesse que je vous ai entendu rappeler les origines professionnelles de Jean-Pierre Brard, de Christian Eckert et de moi-même, comme si le fait d'être enseignant ou de l'avoir été à un moment de sa vie était insultant. Cela ne me semble en tout cas pas encore un métier honteux ; c'est un beau métier.
Si j'ai appris la lutte des classes, monsieur le rapporteur général, ce ne sont pas les enseignants qui me l'ont fait découvrir. Je l'ai tout simplement apprise – pardonnez-moi cette parenthèse personnelle – là où j'ai grandi : en Lorraine, en Moselle, dans les cités ouvrières et les cités minières,…