Monsieur le président, pour ceux de nos collègues qui voulaient faire la sieste, c'est mal parti, à cause du niveau sonore qui augmente. (Sourires.) La faute à qui, tout cela ? La faute au rapporteur général qui a pris des accents de tribun que nous ne lui connaissions pas.
Je ne vois plus M. Geoffroy mais il a dit tout à l'heure quelque chose d'inexact à propos de PSA : il a dit que le Gouvernement s'en occupait. Certes, jusque-là, c'est vrai, mais pourquoi le Gouvernement s'en occupe-t-il ? Il s'agit simplement pour lui de donner une consigne : surtout, vous n'en parlez pas avant le mois de juin 2012. Ensuite, on mettre la tête des ouvriers sur le billot…
Je reviens au sujet.
J'ai entendu des choses invraisemblables, monsieur le rapporteur général. Vous citiez une entreprise de biscuits, une entreprise qui ramasse d'ailleurs la galette, si j'ose dire. Pour ma part, je peux vous en citer une autre, que vous connaissez puisque nous l'avons visitée ensemble : une très belle entreprise de fauteuils, qui est à Montreuil et que nous avons toujours aidée, car il n'y a pas besoin d'avantages fiscaux pour faire tourner une entreprise. Il faut une volonté des dirigeants d'entreprise, et non pas seulement toujours l'appât du gain, l'âpreté au gain. Quand j'entends le rapporteur général ou le ministre dire que l'on favorise l'expatriation des entreprises…