Or j'ai l'habitude, lorsqu'est proposée une incitation fiscale ou une mesure économique, d'en demander l'évaluation. Je l'ai fait pendant vingt-cinq ans à la tête d'un institut de conjoncture, ainsi que dans d'autres institutions, y compris à Bercy.
On peut toujours tenir des discours, comme vient de le faire le rapporteur général, mais ce qui compte c'est de mesurer l'efficacité des mesures qu'on propose.
Avant de décider, nous devons connaître l'impact qu'elles auront. C'est un travail que savent faire les instituts économiques. Nous en avons de brillants en France. Vous en avez autour de vous, monsieur le ministre. Et on trouve les meilleurs spécialistes de ce sujet à Bercy.
Donnez-nous des évaluations sérieuses et nous pourrons discuter des mesures que vous proposez. La plupart de vos propositions ne sont jamais chiffrées. On ne connaît jamais leur impact économique.
Par ailleurs, vous n'avez pas de leçon de politique économique à nous donner.
Vous avez tout le temps le mot de compétitivité à la bouche.