Ce que j'ai à dire, et je vous prie de m'en excuser, monsieur le président, n'est pas directement lié à cette discussion et ne relève pas non plus d'un rappel au règlement, mais le sujet est extrêmement sérieux.
Nous venons d'apprendre, par une note interne de la direction de Citröen, la suppression de 15 000 emplois, notamment dans les usines d'Aulnay et de Rennes. Je cite ce document : « La fenêtre d'annonce possible dans le calendrier électoral français se situe au deuxième semestre 2012. » Voilà comment un grand groupe français, qui se vantait de produire plus que Renault en France, s'apprête à détruire des milliers d'emplois.
Je pense qu'il s'agit d'un sujet d'intérêt national. Alors que nous examinons ces jours-ci le projet de loi de finances rectificative, il paraît impossible de continuer à raisonner « hors sol », pour reprendre les termes de M. Mamère. En l'occurrence, ce sont les vies des membres de 3 000 familles qui sont en jeu, sans parler du millier de sous-traitants également concernés dans mon département de Seine-Saint-Denis. Je vous remercie, monsieur le président, de m'avoir laissé m'exprimer sur ce point extrêmement important.