Avec une réévaluation de l'inflation de 2 % par an, cela donne exactement cela.
Ceux qui sont capables d'investir ces sommes aujourd'hui disposent de très gros moyens.
Je voudrais reprendre des exemples qui ont été évoqués en commission des finances. Monsieur le maire du Perreux-sur-Marne, vous nous disiez que dans votre commune les maisons coûtaient très cher. Nous avons cherché sur Internet : au Perreux-sur-Marne, un pavillon de neuf pièces et de 250 mètres carrés est proposé au prix de 1,1 million d'euros ; un autre de sept pièces et de 400 mètres carrés à 1,3 million ; un troisième de dix pièces et de 225 mètres carrés à 1,135 million d'euros. Avec votre barème, monsieur le rapporteur général, et même avec celui de nos collègues Chantal Brunel et Jean-Pierre Brard réunis pour un temps sur un même amendement, si l'on intègre l'abattement de 30 % sur la résidence principale, et même en admettant que ce couple ne soit pas endetté, il ne serait encore pas assujetti à l'ISF !
Pour conclure, j'ai l'impression que l'on ne vit pas sur la même planète.