…qui ne manque pas non plus de talent, a plusieurs curseurs pour réussir le tour de passe-passe en question – ni vu, ni connu, je t'embrouille – : le niveau d'entrée dans le barème, les abattements applicables avant l'entrée, le taux appliqué, le périmètre de l'assiette d'imposition concernée, les niches complémentaires. Quand on additionne tout cela et que l'on fait bouger les curseurs sans forcément donner une explication cohérente, on a vite fait de comprendre que l'on peut embrouiller tout le monde pour faire croire que l'impôt de solidarité sur la fortune demeure alors qu'en réalité on est en train d'assister à sa mort lente.
Nous ferons donc contre mauvaise fortune bon coeur, ce qui veut dire, d'après le dictionnaire, que nous ne nous laisserons pas nous décourager par l'adversité jusqu'à ce que la justice fiscale que nous mettrons en place, après l'alternance qui est attendue par une majorité de Français, nous permette de faire bon coeur contre bonne fortune.
En réalité, vous portez l'impôt coupable parce que vous n'aimez pas la solidarité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)