Je sors précisément d'une table ronde consacrée aux congés familiaux…
Je suis l'assistante de Marie-Alice Medeuf Andrieu, secrétaire confédérale à Force ouvrière, en charge de l'égalité, qui n'a pu venir aujourd'hui.
Depuis 2007, Force ouvrière souhaite l'ouverture d'une négociation nationale interprofessionnelle consacrée à l'égalité professionnelle, qui traite de la question de l'articulation entre vie personnelle et vie professionnelle, mais aussi et surtout de celle du temps partiel.
Ce dernier est pour nous un levier très important pour l'égalité professionnelle, mais plus largement pour tout salarié. Nos militants en parlent énormément : du fait de ses conséquences sur les salaires, la protection sociale et les retraites, il est une source de précarité pour l'ensemble des salariés concernés, en particulier les femmes et les jeunes, un grand nombre de personnes cumulant même des précarités lourdes : jeune, femme, non qualifiée, mère de famille…
L'investissement de Force ouvrière dans le domaine du temps partiel s'articule autour de deux priorités : résorption du temps partiel contraint et amélioration des droits et garanties des salariés. À cet égard, la loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail a marqué un véritable recul au regard de la flexibilité.
Dans certains secteurs professionnels, comme la grande distribution, le temps partiel est devenu la norme d'embauche.