Monsieur le président, la transparence de nos débats est très importante pour leur bon déroulement.
Cet après-midi, j'ai dit que Mme Bettencourt, qui payait jusqu'à présent 40 millions d'euros d'impôts, n'en paierait plus que 10. M. le ministre, avec ses mots très particuliers qui font qu'à la fin de son propos vous ne savez plus sur quelle planète vous habitez, a alors contesté mon affirmation sans la contester véritablement.
Monsieur le ministre, dans votre région de Troyes poussent de belles mirabelles et des quetsches, avec lesquelles on fait de la confiture. Je vous ai pris les doigts dans le pot de confiture précisément ! (Sourires.) Que lit-on dans le rapport de notre excellent rapporteur général, aux pages 180 et 228 ? On lit que le cumul des dispositions de suppression du bouclier fiscal et des nouveaux avantages que vous consentez permettra à Mamie Liliane de ne plus payer, l'année prochaine, que 10 millions d'euros au lieu de 40.
Je reviens à ce sujet pour que la vérité éclate , mais aussi parce qu'après le débat que nous venons d'avoir sur les oeuvres d'art, d'une certaine manière et sauf votre respect, monsieur le ministre, nous continuons d'effeuiller le Gouvernement. Peu à peu, la vérité apparaît dans toute sa nudité ! Comme souvent, la nudité est choquante parce que vous ne nous aviez pas dit ce qu'il y avait sous les beaux atours que vous aviez présentés.