Mon cher collègue, qui a fait modifier la Constitution pour que le Président de la République ait le droit de nommer les présidents de chaîne, mais aussi de les renvoyer dans leurs foyers dès lors qu'ils indisposent les humeurs de Sa Majesté ? Ne vous rappelez-vous pas, avant même la modification constitutionnelle, dans quelles conditions le président de radio France a été renvoyé, c'est-à-dire d'une façon arbitraire ? On appelait cela autrefois les lettres de cachet. Le Président de la République actuelle – d'une façon plus moderne, il faut en convenir – a rétabli cette pratique.