Arrêtons-nous quelques instants, monsieur le ministre, sur un cercle vicieux qui se joue actuellement. : les agences de notation, que personne ne contrôle, ont baissé arbitrairement les notes de solvabilité de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal. Sur quels critères ? On peut se le demander ! Cela provoque la hausse des taux d'intérêt rendant impossible tout remboursement par les États. Les banques, aujourd'hui, refusent de prêter à la Grèce à un taux inférieur à 15 %. C'est une honte !
Il est urgent de créer une agence publique de notation européenne, avant que l'Espagne, l'Italie et la France ne soient touchées par l'action des banques et des spéculateurs.
Sur ce sujet, il a beaucoup été question de restructuration de la dette. Or, comme le disent certains de nos partenaires, ce n'est pas la dette grecque qu'il faut restructurer, mais toute la dette souveraine en Europe. Peut-être faudrait-il même écouter certaines réflexions, formulées notamment à la commission des finances…