Il s'agissait aussi, disiez-vous toujours, d'éviter l'exil fiscal. Je vois mal, si cet objectif est toujours le vôtre, mes chers collègues, comment la réforme que vous nous proposez, avec l'instauration d'une exit tax, pourrait ne pas inciter nos compatriotes à partir.
On a, me semble-t-il, le droit de changer d'avis ; mais alors il faut l'assumer, et reconnaître que le bouclier fiscal n'a pas empêché le moindre exil fiscal. Celui-ci repose, au demeurant, sur des raisons sans doute un peu plus complexes que celles que vous voulez bien reconnaître.