Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, comme vient de le souligner Mme Lepetit, cet imbroglio est la conséquence directe d'une volonté politique délibérée de sabotage du SDRIF émanant du Président de la République : c'est lui qui, de manière très spectaculaire, après le vote du SDRIF par le conseil régional, fruit de quatre ans de concertation avec les communes, les départements, les préfets, a décidé de reprendre le pouvoir sur la région capitale, craignant que les choses ne lui échappent. Il a ainsi lancé un grand projet d'aménagement de la région allant jusqu'au Havre.