Il existe un grand écart entre ce qui se dit dans les salons parisiens au sujet de la laïcité et de la liberté religieuse et ce qui se vit sur le terrain.
À Paris, on nous dit : « Il n'y a rien à voir. Arrêtez la stigmatisation ! », tandis que, sur le terrain, il nous est, au contraire, demandé de continuer. « Votre engagement vaut la peine », nous assure-t-on, « nous n'en pouvons plus d'être laissés seuls face à des situations que nous ne savons pas gérer. »
C'est ce que nous avons entendu lorsque, avec d'autres parlementaires, nous avons évoqué, à Meaux et dans d'autres villes, la question du voile intégral, appelé par certains burka.