Concernant le vol AF447, je pense d'abord aux victimes de cette tragédie et à leurs familles. S'agissant des causes, nous attendons le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avec qui nous coopérons. Une enquête est en cours. Au-delà des rumeurs qui circulent dans la presse, il est très important pour nous et nos équipes de savoir ce qui s'est réellement passé.
Les discussions avec Safran sont en cours. Elles n'aboutiront pas tant que nous ne serons pas d'accord sur tout. Il nous reste à régler la question des valorisations, mais le périmètre de l'opération a été clarifié. Je vous renvoie sur ce point aux propos de mon autorité de tutelle, le délégué général pour l'armement, dans l'interview qu'il a récemment accordée aux Échos.
Les discussions se déroulent dans un climat beaucoup plus constructif que l'an dernier ; aujourd'hui, on accepte l'idée de renforcer l'autre là où il est le plus fort, ce qui est bénéfique pour chacun et pour l'industrie française en général.
Je souhaite donc que les discussions aboutissent, mais je ne peux pas aujourd'hui en prédire l'issue, ni vous dire quand celle-ci pourrait intervenir.
Monsieur Boisserie, je ne connais pas le prix d'un minidrone.
S'agissant de Panhard, lorsque j'étais président de Nexter, cette société a été à vendre : je n'ai pas été intéressé. C'est une belle entreprise, mais elle est trop éloignée des produits Thales qui sont situés plus haut en gamme.