S'agissant de Balard, qui est un PPP, les négociations se poursuivent. Thales serait chargé d'un lot sensible pour l'utilisateur, portant notamment sur le réseau de communications, la sécurité, et la bureautique.
Il est vrai que l'on tend à recourir de plus en plus aux PPP. On le constate en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Australie et en Espagne : cette tendance n'est d'ailleurs pas propre à la défense et se fait jour aussi dans le domaine civil. Afin de ne pas alourdir notre bilan, nous nous associons toujours avec des partenaires, notamment des banques, ce qui permet d'apporter les financements nécessaires. Nous sommes ainsi associés à EADS et à un pool bancaire dans le cadre d'un PPP sur les avions ravitailleurs britanniques – le projet FSTA.
Nous étoffons nos équipes spécialisées en la matière au siège, car il s'agit généralement de contrats de long terme d'une grande complexité juridique.
S'agissant de DCNS, la déclaration à laquelle vous faites allusion m'a paru davantage adressée à mon autre actionnaire de référence qu'à moi-même.
Je le répète : Thales se veut un groupe industriel intégré ; à mes yeux, toute prise de capital doit avoir une finalité industrielle, reposant sur des rapprochements et des synergies.
Aujourd'hui, au terme d'une première étape, le bilan de notre entrée chez DCNS est mitigé. Ainsi il existe encore des redondances significatives entre DCNS et Thales, liées au fait que DCNS est aujourd'hui piloté par l'État et que nous ne sommes qu'un actionnaire minoritaire.