Il y a en effet un problème.
S'il ressort de l'analyse du suivi que les objectifs ne sont pas respectés et qu'il existe donc quelque raison de ne pas mettre en oeuvre l'accord, alors l'augmentation ne doit pas être appliquée. Mais décréter un délai de six mois paraît un peu bizarre : on a l'impression que cela répond davantage à des préoccupations d'ordre électoral qu'à une véritable politique de santé.
Ajoutons que l'évolution des revenus des médecins généralistes a pris beaucoup de retard par rapport à celle des revenus des spécialistes. Les généralistes font pourtant un travail difficile, avec des responsabilités importantes et des horaires très lourds. Si de surcroît leurs revenus sont ceux qui augmentent le moins, on comprend qu'il y ait un problème. Malheureusement, on tourne en rond : le projet ne comporte aucune mesure pour régler le problème de leur installation dans certaines zones de notre territoire – on y reviendra –, ni de politique pour remettre en question le paiement à l'acte. Je sais que nous sommes en désaccord sur ce point…