Les mineurs auront plus facilement accès à ces applications, sur le poste de télévision familial notamment, avec les risques qui en découlent.
En ce qui concerne les relations entre les fédérations sportives et les opérateurs sur l'application du droit au pari, il faut reconnaître qu'au départ elles ont été poussives et ont nécessité une période d'adaptation. Le prélèvement a été en général fixé à 1 % des mises, ce qui correspond à un million d'euros. Il s'agit de mon point de vue d'un très bon outil pédagogique, notamment sur les outils de monitoring, et certainement pas d'une manne financière. Des efforts doivent être poursuivis et nous formulons un certain nombre de propositions, notamment pour que les institutions chargées du monitoring ne soient pas également des structures commerciales fournissant des paris aux opérateurs, ce qui peut être aujourd'hui le cas.
J'ajoute que ce droit au pari fait l'objet d'une réflexion de la part du comité international olympique : le CIO estime qu'il s'agit d'un bon outil de préservation de la qualité des résultats et de l'éthique des compétitions sportives.