En réponse à la question d'Annick Girardin, je signale que le rapport formule plusieurs propositions pour renforcer la lutte contre l'addiction.
Nous proposons ainsi un certain nombre de préconisations en ce qui concerne l'auto-exclusion, le renforcement des moyens des CSAPA, la lutte contre les conflits d'intérêts notamment dans les émissions sportives. Pour lutter contre l'addiction, il convient également de lancer une étude de prévalence ne se limitant pas à un module dans le rapport annuel de l'INPES.
La publicité sur les supports et les programmes destinés à la jeunesse est, en outre, très encadrée par la loi et ne pose pas de problème. Malheureusement, les jeunes sont aussi soumis à la publicité sur des supports et des programmes qui ne leur sont pas spécifiquement destinés. Il s'agit là d'un des grands dangers de la légalisation.
Nous avons par ailleurs constaté au cours de nos auditions, que le véritable danger pour l'addiction et le surendettement reste à venir avec le développement du « télé-connecté » et des applications pour smartphones : il sera possible de regarder une épreuve sportive en direct et de parier simultanément à partir d'un seul et même écran, augmentant ainsi la tentation de jouer.