C'est la direction du Budget qui fait ces projections, nécessairement avec une marge d'incertitude puisque nous ne connaissons pas de manière précise le nombre des agents qui vont partir à la retraite et que, lorsqu'un ancien est remplacé par un jeune, mécaniquement la masse salariale diminue.
Pour notre part, notamment dans le cadre des négociations salariales, nous sommes attentifs au montant du SMIC, dont l'augmentation nous conduit à faire progresser les traitements du bas de l'échelle de la catégorie C – que ce soit par le biais d'un relèvement de l'indice minimum, par le versement d'une indemnité différentielle ou par l'octroi de points. Ces évolutions ont évidemment un impact global sur le GVT. D'année en année, on constate un tassement des grilles ; actuellement, le bas du A est à 48 points au-dessus du SMIC alors qu'en 2000, il était à 95 points au-dessus. Cela conduira nécessairement, me semble-t-il, à se poser dans les années à venir la question globale du mode de progression des agents, notamment si l'on veut continuer à valoriser la prime de fonctions et de résultats (PFR).