Vous proposez de rétablir l'âge du départ à la retraite à soixante ans, mais sans remettre en cause la réforme Fillon de 2003, c'est-à-dire sans revenir sur l'allongement de la durée de cotisation. J'espère que les Français vous entendent ce matin : votre proposition n'aura qu'un effet, l'appauvrissement des retraités, donc l'appauvrissement de notre société.
Je vous invite à adopter un peu de cohérence et à arrêter la schizophrénie. En tout cas, j'espère, pour la France et pour l'avenir de notre pays, que les Français ne vous écouteront pas et ne vous feront pas confiance. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)