Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission spéciale, mes chers collègues, nous voici réunis pour examiner en seconde lecture le projet de loi de bioéthique, texte très important qui engage l'avenir de notre pays pour de nombreuses années.
La représentation nationale joue pleinement son rôle lorsqu'elle débat de tels enjeux de société et de civilisation. Nous abordons avec ce texte toute une série de sujets très sensibles ayant trait à l'humain. Je ne peux que me féliciter, une fois de plus, de la qualité de nos débats au sein de la commission spéciale, mais aussi de la mission d'information. Je veux le dire solennellement : nous avons tous été totalement hermétiques à quelque lobbying que ce soit, qu'il s'agisse des milieux pharmaceutiques ou d'autres.
Je veux remercier très chaleureusement le président de notre commission spéciale pour sa direction des débats, toujours très respectueuse des opinions de chacun, par-delà ses convictions fortes, fruit d'une excellente maîtrise de ces enjeux cruciaux.
Je remercie aussi notre rapporteur Jean Leonetti, toujours à la recherche du compromis, même s'il est important de proposer, à la suite de compromis, une solution claire. Nous avons beaucoup discuté de ces sujets et avons trouvé de nombreux terrains d'entente, même si, parfois, l'issue de nos débats ne nous satisfait ni l'un ni l'autre ! (Sourires.)