Nous sommes influencés par nos propres débats. Aucune pression ne s'exerce, ni de ce côté de l'hémicycle ni de l'autre.
La bioéthique n'est pas le débat du bien contre le mal, de la morale contre le progrès ou de la puissance de l'argent contre la morale établie ou la religion. Le débat est fait de doutes, d'inquiétudes, d'interrogations que suscitent de nouvelles connaissances scientifiques. Il nous conduit à interroger nos valeurs communes et l'idée que nous nous faisons de l'homme et de l'humanité, elle-même liée à celle de progrès et de respect. Ces idées, j'en suis sûr, prévaudront dans le débat que nous entamons, et qui connaîtra des échanges riches, passionnés, mais jamais polémiques ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)