Ce matin s'est ouverte à Paris la première édition du G8 de l'internet.
Ce rendez-vous est une première historique. En effet, grâce à la volonté du Président de la République, les forces vives de l'internet vont pouvoir s'exprimer en prélude au G8 de Deauville.
À cette occasion, plusieurs entrepreneurs de renom ont fait le déplacement. Je pense par exemple à Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, ou à Éric Schmidt, celui de Google.
Cette initiative s'inscrit dans un contexte de profonde mutation de la révolution numérique. Internet est un formidable outil, qui change le monde, comme le démontrent les révolutions dans les pays. Il est aussi une terre d'entrepreneurs, au potentiel de croissance économique exponentiel.
Dans le même temps, ce formidable outil nous donne à tous une responsabilité collective, comme l'a clairement rappelé ce matin le Président de la République dans son discours inaugural. En effet, il n'y a pas de libertés sans règles, et les droits et devoirs de chacun doivent être respectés dans l'univers numérique comme ils le sont dans le monde physique.
Le forum e-G8 constitue une formidable opportunité pour répondre à tous ces enjeux. Il instaure un dialogue nécessaire et novateur entre chefs d'État et acteurs de l'internet, afin de relever les défis du nouveau monde global. De ces rencontres vont émerger des propositions de réflexion qui alimenteront, j'en suis certain, le travail des plus hauts dirigeants politiques réunis à Deauville.
Monsieur le ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, pouvez-vous détailler ce que vous attendez de ce forum qui s'annonce déjà comme un acte fondateur ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)