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Intervention de Serge Blisko

Réunion du 23 mai 2011 à 21h30
Droits et protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques — Article 1er, amendement 15

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Blisko :

Je vous ai interpellés tout à l'heure sur le délai de soixante-douze heures que je trouve anormalement long et en tout cas inopiné. Je continue à prétendre qu'un service d'urgence où travaille un psychiatre, voire un infirmier psychiatrique, et a fortiori un service hospitalier psychiatrique habitué à recevoir des malades, établit un diagnostic très rapidement, en quarante-huit heures. Nos psychiatres ont, heureusement, une très grande expérience qui leur permet d'aller vite.

Or, avec le texte que vous nous présentez, on ne commence vraiment les soins qu'au bout de la période d'observation. Vous me rétorquerez que, bien sûr, on ne reste pas inerte face au patient qui arrive, on le calme, on lui administre des médicaments de façon qu'il ne soit pas trop agité ou, au contraire, qu'il sorte de sa prostration. Mais cela ne relève pas du programme de soins. Pendant soixante-douze heures – et trois jours c'est très long – le patient ne recevra que des médicaments symptomatiques. Ce n'est qu'au terme de ce délai qu'il sera possible de rentrer dans le vif du sujet.

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