Monsieur le président, notre commission ne devrait-elle pas prendre position sur la reconnaissance de la Palestine comme État palestinien ?
À M. Hael Al Fahoum, je me dois de dire que la période actuelle me paraît bien peu propice à une recherche effective de la paix. Il faut, pour commencer, reconstituer l'unité palestinienne ; le processus est en cours et c'est un progrès très important. Mais il faut aussi que le Gouvernement israélien veuille la paix, ce qui signifie pour Israël choisir la paix contre les territoires, et ce n'est pas la position du Gouvernement actuel. Ensuite, les États-Unis doivent vouloir s'engager puisque, d'une manière ou d'une autre, la paix sera imposée par la communauté internationale. Or je ne pense pas que le Gouvernement américain soit en mesure d'agir. Enfin, il faudrait que l'Union européenne ait envie de s'imposer comme un partenaire nécessaire, mais elle est divisée. Vous comprendrez mon scepticisme.