Toute la difficulté consiste à identifier des gens que, par définition, on ne connaît pas. Les listings de transactions bancaires devraient nous apporter une nouvelle source d'information. Les autorités suisses développent un projet appelé RUBIK qui permet de préserver l'anonymat de la clientèle en contrepartie du versement de ce que je considère comme une rente. Elles feraient office de fermiers généraux en prélevant l'impôt à notre place. Un tel procédé ne correspond pas à notre culture et je ne recommanderai pas, en tant que directeur des finances publiques, de s'engager dans cette voie, mais le projet suscite l'intérêt dans plusieurs pays. En ce qui nous concerne, notre axe reste, conformément aux accords internationaux, la levée du secret bancaire.