Curieux, n'est-ce pas ?
L'éducation thérapeutique repose sur trois piliers : il ne s'agit pas seulement, en effet, de la prise de médicaments. Certes, le premier pilier est l'observance du traitement, mais il y a aussi l'accompagnement du malade et de son entourage, ainsi que la prévention du capital santé pour le patient malade chronique. C'est la définition de l'OMS.
Or, si le mot « accompagnement » figure bien dans la loi – il faut bien essayer de respecter ce que dit l'OMS –, il n'en reste pas moins que le contenu en est réduit à l'observance, c'est-à-dire à la vente de médicaments.
Prétendre que l'industrie du médicament est là pour vendre le moins de médicaments possible serait se moquer du monde. C'est comme si un pharmacien osait affirmer une telle chose. Ce n'est pas sérieux !
Encore une fois, l'amendement n° 168 essaie de rattraper la bêtise de mars 2009.
(L'amendement n° 168 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)