Généreux, il l'est, en effet. En ce sens, il pose des problèmes d'organisation, de gouvernance et de coordination, mais le projet de loi y répond.
Laxiste, il l'est, notamment en termes de prévention et nous ne sommes pas en tête dans ce domaine.
Enfin, il est parfois inégalitaire : je n'oublie pas qu'en matière de différentiel d'espérance de vie, la France est dans une des plus mauvaises situations qui soit – sept ans de différentiel d'espérance de vie. Ceux qui avaient la durée d'activité la plus longue et les retraites les plus modestes étaient aussi ceux qui avaient l'espérance de vie la plus courte.
Je rappelle que le premier à se préoccuper de corriger cette inégalité a été l'actuel Premier ministre, François Fillon, qui les a laissés partir à la retraite à cinquante-six ans, cinquante-sept ou cinquante-huit ans. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)