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Intervention de François Baroin

Réunion du 18 mai 2011 à 15h00
Débat sur la mise en oeuvre de la révision générale des politiques publiques

François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

Par respect pour la qualité de notre débat et pour répondre aux interventions des honorables parlementaires, je reprends la parole, même si je serai bref, compte tenu de l'heure avancée.

Je remercie Charles Amédée de Courson d'avoir défendu le bilan des réformes de la RGPP. Le soutien du groupe NC nous est évidemment précieux.

En ce qui concerne les économies faites grâce à la RGPP, je veux rappeler le coût d'un fonctionnaire à l'échelle de sa vie : 1,3 million d'euros. La suppression de 150 000 postes de fonctionnaires représente donc une économie de l'ordre de 200 milliards d'euros sur le long terme – car il ne faut jamais oublier d'intégrer le coût des agents retraités.

Je remercie aussi François Cornut-Gentille d'avoir rappelé que, sous l'égide du Président de la République et du Premier ministre, le Gouvernement avait engagé des réformes courageuses. Monsieur le député, j'ai transmis ce jour les chiffres qui m'ont été demandés ; mes services sont à votre disposition pour vous donner des réponses plus complètes.

Vous souhaitez que la RGPP ait une véritable dimension politique ; cela est effectivement souhaitable. Je vous rappelle que les conseils de modernisation des politiques publiques se sont réunis cinq fois en présence soit de Nicolas Sarkozy ou de François Fillon, soit de l'ensemble des ministres. Lors du dernier séminaire gouvernemental, chacun a d'ailleurs présenté le bilan partagé en la matière.

Monsieur Cazeneuve, s'agissant du volet social, nous sommes tout à fait conscients que les armées consentent un effort important. Toutefois, j'observe que l'Allemagne a annoncé une baisse de ses effectifs de 45 000 militaires, soit un chiffre similaire au nôtre, alors que son armée est deux fois moins importante. Quant aux recettes immobilières, nous avons affiché, pour 2011, un objectif raisonnable, de l'ordre de 400 millions d'euros, soit un montant équivalent à celui réalisé en 2010. Cette estimation me paraît acceptable, même pour vous.

Monsieur Sandrier, j'ai trop de respect pour les fonctionnaires pour penser que l'État est tentaculaire et inefficace. C'est en réformant que nous pourrons pérenniser la fonction publique et nos services publics. Regardons, encore une fois, les plans qui sont annoncés par nos partenaires européens : la Grande-Bretagne a prévu de supprimer – de mémoire – 500 000 postes de fonctionnaires au cours des quatre prochaines années,…

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