J'examinerai le cas du ministère de l'intérieur, le premier visé puisque sur les 522 mesures de la RGPP, 70 le concernaient. Certaines de ces réformes ont d'ailleurs été présentées comme les fleurons de la RGPP : ainsi, le rattachement de la gendarmerie à ce ministère et la réorganisation des directions régionales et départementales des administrations déconcentrées.
Mais pour le ministère de l'intérieur, la RGPP est à peu près aussi subtile qu'a pu l'être la planification soviétique, avec les mêmes résultats – accumulation de contradictions, goulets d'étranglement, poches de pénurie, missions non appliquées, voire abandonnées.