Madame la ministre, lors de votre audition devant la commission, la semaine dernière, vous nous avez expliqué que le domaine d'étude de la commission ne recouvrait pas le champ, radicalement différent, du projet de loi que nous allions examiner, que la commission prendrait son temps pour travailler et que, si des dispositions législatives devaient être prises, elles viendraient en temps et en heure.
Nous n'avions donc à vous opposer qu'un argument de cohérence, selon lequel il était quelque peu étonnant d'examiner un texte sur l'hôpital sans connaître les perspectives ouvertes aux CHRU, dont on ne saurait dire qu'ils ne représentent qu'une petite partie de l'hôpital public dans notre pays.
Mais voilà que vous nous dites vouloir accélérer le rythme et doter le plus vite possible d'une traduction législative les conclusions de la commission Marescaux, dont nous ignorons encore la teneur, malgré les rumeurs dont elles font l'objet, car les couloirs de l'Assemblée et d'autres lieux bruissent de ce que nous espérons n'être que des rumeurs. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)