Je rappellerai que l'État n'est pas nécessairement maître d'ouvrage et que les collectivités doivent aussi prendre leur part de responsabilité. Si certaines mesures sont encore à parfaire – je reconnais bien volontiers que quelques-unes sont en panne –, l'État n'est pas nécessairement seul en cause.
J'en arrive à ma question. Lors du CIOM de 2009, le constat avait été fait à nouveau de la nécessité de diversifier la clientèle qui se rend aux Antilles. Actuellement, 80 % de la clientèle provient de la France métropolitaine, ce qui est un facteur de fragilité. De même, la saisonnalité est un handicap.
La création d'un groupe de travail avait été annoncée à l'époque, afin de définir les conditions de mise en place d'une liaison aérienne depuis Roissy-Charles-de-Gaulle, ce qui devait permettre l'accès au marché européen. Madame la ministre, où en sommes-nous sur ce dossier ?