Si la Commission nationale d'évaluation des politiques de l'État outre-mer souhaite le faire, elle pourra évidemment le faire très tranquillement : je lui fournirai tous les éléments nécessaires.
Concernant les postes de chefs de service de l'État outre-mer, je cosigne désormais, vous le savez, tous les actes de nomination : cela permet de veiller à ce qu'à compétences égales, la candidature d'un ultramarin soit favorablement étudiée.
D'ores et déjà, ce volontarisme républicain a permis à des cadres ultramarins d'occuper plusieurs postes à responsabilité dans l'administration de l'État ; j'en veux pour preuve la nomination, depuis le début de l'année, de sept chefs de service ultramarins à la tête de nouvelles directions interministérielles mises en place dans le cadre de la RGPP.