Vous le savez bien, nous avons voulu permettre à des jeunes non diplômés qui restent au chômage de bénéficier de ce dispositif.
Mesdames et messieurs les députés, le groupe socialiste a demandé avec force un débat sur la mise en oeuvre du CIOM. C'est parfaitement légitime. Malgré des circonstances personnelles douloureuses, je suis là aujourd'hui devant vous. Débattre avec la représentation nationale est pour moi plus qu'un devoir, c'est un honneur.
Ce qui se joue aussi, c'est à l'évidence une certaine vision de l'outre-mer. Si l'on retient une approche purement comptable, il est très facile de montrer que les choses ne se passent pas bien. Si, en revanche, l'on regarde nos outre-mer du point de vue de leurs atouts et de leurs richesses humaines, on comprend que l'approche du Gouvernement est fondée sur la confiance, le respect et la responsabilité partagée.
La vérité, c'est que jamais un gouvernement n'a donné, avec le CIOM, une telle impulsion pour l'outre-mer.