Oui, monsieur le président.
Le sont également les actions promises en faveur du développement de l'agriculture en Guyane, mais aussi l'étude de l'INSEE sur les prix, les revenus et le pouvoir d'achat en Martinique, les mesures favorisant l'emploi local dans la fonction publique à La Réunion ou encore les mesures proposées, retenues et annoncées relatives à l'organisation des filières pêche et aquacole à Saint-Pierre-et-Miquelon. Contrairement aux engagements du CIOM, aucune construction de prison n'est prévue à Saint-Martin dans le dernier programme immobilier pénitentiaire. La prison de Basse-Terre, cette honte de la République, ne sera pas fermée.
Bien sûr, vous nous direz que votre copie n'est pas blanche et que nous avons choisi de décrire un verre au trois quarts vide. En vérité, la ligne de fond de la politique du Gouvernement, c'est la RGPP, y compris en matière d'évolution institutionnelle.
Nous vous faisons deux propositions : d'une part, de demander au chef de l'État de réunir à nouveau le CIOM afin de remobiliser le Gouvernement autour des problématiques ultramarines, d'autre part, de l'assortir d'une nouvelle évaluation réalisée par un cabinet indépendant ou confiée à la mission d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée.
Au terme de mon propos, madame la ministre, je vous adresse les salutations respectueuses, mais combattantes, d'un ultramarin qui refuse la stigmatisation. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)