Notre souhait est d'obtenir leur libération sans transaction financière et sans confrontation militaire. La vulnérabilité actuelle d'AQMI permet d'espérer leur libération mais il ne faut pas renoncer à exercer des pressions en ce sens. Nous pourrions progressivement aboutir à leur libération sans le versement de sommes qui déstabilisent le Mali. Je rappelle que les rançons perçues par AQMI depuis ses débuts représentent 150 millions de dollars tandis que l'aide bilatérale de la France s'élève à 53 millions d'euros.