La vraie difficulté vient de ce que la dynamique de désengagement de l'État dans un certain nombre de domaines ainsi que les choix opérés reposent sur des critères liés à une analyse partagée de la menace et la dangerosité. L'analyse des risques, la prise en compte des modalités d'organisation locales, régionales et la pression juridique montrent la nécessité d'établir un cahier des charges très précis et d'envisager la réversibilité. C'est le ministère des Affaires étrangères qui a lancé l'externalisation dans l'exercice de ses attributions, sans y associer le ministère de la Défense. Nous estimons que toute externalisation, au-delà de l'identification du besoin doit tenir compte de la situation, par exemple de la localisation de l'ambassade – à Bagdad, il est clair que les conditions de l'externalisation de la sécurité doivent faire l'objet d'une vigilance particulière.