Deux critères principaux nous conduisent à choisir DCNS : la complexité du bateau, du système de systèmes, et l'antériorité que cette entreprise a sur un équipement – ou, en d'autres termes, l'impossibilité avérée pour un autre opérateur d'en reprendre l'historique. Pour les SNLE, les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), les frégates fortement armées et le porte-avions Charles-de-Gaulle, les deux sont réunis : il serait vain par exemple, s'agissant de ce dernier, de prévoir dans un appel d'offres la capacité de reprendre son carnet d'entretien compte tenu de son historique.
Le SSF arrive au bout du processus d'ouverture du marché avec, en particulier, un appel à concurrence sur les avisos du type A 69, bateaux de la DCAN par excellence, mais pour lesquels on a estimé que la complexité était modérée et que l'historique pouvait être appréhendé par d'autres.