Nous sommes tous ici pour les progrès de la science. Notre position n'est pas paradoxale ; nous pensons simplement que la fin ne justifie pas les moyens. Ce n'est pas parce que nous sommes en démocratie que nous avons le droit d'instrumentaliser l'homme.
Tâchons de tirer les leçons de l'histoire. Des régimes ont voulu instrumentaliser l'homme ; dernièrement, les États-Unis ont utilisé des cobayes humains pour travailler sur la syphilis. Le législateur n'est pas obligé de suivre les chercheurs ; il doit se saisir du problème et décider selon sa conscience. C'est pourquoi je soutiendrai les amendements AS 29 et AS 30.