Lors des négociations annuelles obligatoires, tous les négociateurs n'avaient pas connaissance des dispositions relatives à la possibilité de surcotisation pour les salariés à temps partiel. À chaque fois que nous avons porté cette mesure, nous nous sommes heurtés à un refus ou à un silence.
De la même manière, le rattrapage salarial pour les femmes est une obligation, mais lorsque nous abordons le sujet, on nous répond que ce n'est pas le moment car c'est la crise !
La surcotisation pour temps partiel est en revanche négociée et appliquée dans le cadre des accords seniors. Lorsque les employeurs veulent inciter ces salariés seniors à passer d'un temps plein à un temps partiel, ils savent faire le nécessaire. On ne voit pas pourquoi il n'en serait pas de même pour les femmes qui subissent cette forme d'emploi.