Madame la ministre, nous en arrivons donc à l'examen de cet article que, tout à l'heure, vous avez qualifié de « stabilisateur automatique ». Je reprends à mon compte les remarques assez subtiles de notre collègue Jean-Luc Préel. En réalité, cette disposition vise à revenir – de facto et au moins partiellement – sur les responsabilités que la majorité précédente – à laquelle vous apparteniez – avait accordées au directeur général de l'union nationale des caisses d'assurance maladie. S'agit-il d'une forme de retour en arrière ?
Tout à l'heure, madame la ministre, je vous ai interrogée sur la revalorisation de la consultation des généralistes à 23 euros. Mais j'aimerais vous montrer quelque chose : une interview de M. Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle.