Il est important que vous puissiez le signaler dans vos préfectures et vos sous-préfectures, et je suis à votre disposition pour vous aider à relayer l'information dans vos départements et vos communes.
Ces contrats s'ajoutent aux 8 000 déjà actés, soit au total 15 000 contrats d'autonomie, monsieur Jibrayel – je vous apprécie, je connais votre implication sur le terrain et sais que vos propos ne sont pas des propos de tribune. Ces contrats d'autonomie sont à votre disposition, et vous me pardonnerez d'insister sur le fait que je me suis assez battu pour les obtenir.
Le dispositif est important, puisque 37 000 jeunes ont bénéficié d'un contrat d'autonomie, dont 42 % avec une issue positive. Il s'agit donc d'un bon outil pour les quartiers. Le fait d'être ministre ne me fait pas oublier que je préside un conseil général, et je ne conteste pas qu'il existe parfois sur le terrain un certain nombre de freins, mais nous sommes là pour les lever.
Il est évident que c'est dans les quartiers difficiles qu'on a le plus besoin de ces contrats et, comme je le rappelais dans mon propos liminaire, j'assume parfaitement le fait d'être inégalitaire pour être égalitaire. J'ajoute enfin que le comité interministériel des villes a décidé que les contrats seraient territorialisés, ce que, là encore, j'assume parfaitement.
Un dernier point peut également présenter de l'intérêt pour les quartiers, ce sont les mesures prises par Xavier Bertrand et Nadine Morano en matière d'apprentissage. Et je rappelle que le plan de mobilisation pour l'emploi est, du fait de la territorialisation, particulièrement ciblé sur les quartiers sensibles.
Je mets en oeuvre, avec les maires des communes concernées, une expérimentation touchant aux trente-trois contrats urbains de cohésion sociale, dans le but de tester une méthode de mobilisation du droit commun pour l'emploi, l'éducation et la sécurité. Je souhaite que cette expérimentation ait lieu avant que l'on modifie la géographie prioritaire.
Avec le Premier ministre, nous prolongeons les contrats urbains de cohésion sociale jusqu'en 2014, ce qui, je le rappelle, n'était pas acquis.