Mes chers collègues, notre ministre de la ville a très justement affirmé hier, dans cet hémicycle, que « c'est dans les quartiers que la République a rendez-vous avec elle-même ». La politique de la ville est certainement l'enjeu sociétal le plus difficile de nos politiques publiques depuis la fin des années soixante-dix.
La République est-elle vraiment impuissante dans ces quartiers ? Ces quartiers ont-ils été abandonnés ? Tous les élus locaux concernés vous affirmeront le contraire lorsque l'on voit ce qui a été réalisé et financé au cours des dernières décennies.