Certes, la proposition de loi qui nous est soumise soulève de vraies questions, notamment à travers la distinction entre politique « de la ville » et politique « des villes », qui conduit à réfléchir à la territorialisation d'un certain nombre de politiques nationales qui ne sauraient apporter des réponses uniformes à des situations aussi diversifiées que celle que nous connaissons. Pour autant, les intentions ne suffisent pas. Parler de politique de la ville – ou des villes – au niveau national, c'est examiner les outils, ce que vous avez fait, mais pas suffisamment.
Reprenons donc les outils existants, par exemple le PNRU. Vous appelez à un PNRU 2, ce qui m'amène d'abord à vous remercier, puisque cela veut dire que le premier plan est un outil tout à fait remarquable et qui a connu un vrai succès.