Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je commencerai par remercier M. Gaudron, qui vient d'intervenir à l'instant, pour le respect qu'il a manifesté à l'égard du travail qu'ont effectué les élus socialistes. Comment peut-on parler d'un aide-mémoire alors qu'il y a eu un vrai travail, aboutissant à une proposition de loi qui me paraît très importante ? Mais passons !
Le texte que nous examinons aujourd'hui est une réponse urgente et efficace, par le biais de mesures fortes, aux inégalités qui gangrènent chaque jour un peu plus nos banlieues.